De nos jours, c’est l’une des principales inquiétudes des parents : comment réduire le temps d’écran de leurs enfants ou de leurs ados ?
Et souvent, les adultes eux-mêmes se rendent compte qu’ils passent aussi trop de temps sur leur téléphone…
Je vous avoue qu’en écrivant cet article, je me suis surprise plusieurs fois à m’arrêter pour regarder une notification ! Et c’est justement là que commence le changement : prendre conscience du temps qu’on y passe.
Avant d’aller plus loin, voyons ensemble ce qu’est vraiment une addiction.
On parle souvent d’addiction à tout-va, mais le mot a un sens bien précis.
Une addiction, c’est un comportement répétitif ou une consommation (d’une substance, d’un objet…) qui persiste malgré les conséquences négatives. C’est quelque chose qui dépasse la volonté.
Souvent, la personne ne se rend même pas compte que l’habitude s’installe… jusqu’à ce qu’elle prenne trop de place dans sa vie.
Les addictions ont généralement trois grandes caractéristiques :
Les grandes plateformes comme TikTok, Instagram, Facebook ou X (Twitter) savent très bien comment nous rendre accros.
Leur secret ? Des algorithmes conçus pour capter notre attention en permanence, grâce à des vidéos courtes et stimulantes qui libèrent de la dopamine dans notre cerveau.
Résultat : le téléphone devient presque un compagnon de tous les instants. On le consulte en attendant le bus, en cuisinant, avant de dormir… parfois sans même s’en rendre compte.
Ce phénomène a un nom : la nomophobie, la peur d’être séparé de son téléphone.
Le smartphone agit comme un doudou virtuel : dès qu’on en est privé, une angoisse peut apparaître, accompagnée d’un sentiment de manque.
Cette peur est souvent liée au FOMO (Fear Of Missing Out), c’est-à-dire la peur de rater quelque chose.
On reste connecté « au cas où », dans l’attente d’une notification, d’un message, d’une nouveauté… comme si cela allait rendre notre journée plus intéressante, plus exaltante !
Une utilisation excessive du téléphone ou des réseaux peut avoir de nombreuses conséquences :
Certaines personnes sont plus vulnérables à cette addiction aux écrans. Souvent, on retrouve :
Le piège, c’est que les écrans soulagent temporairement ces émotions… mais les renforcent à long terme.
C’est un cercle vicieux : plus on se sent mal, plus on cherche du réconfort dans le téléphone, et plus on s’enferme dans l’addiction.
L’hypnose est un outil puissant pour sortir des schémas addictifs.
En séance, nous explorons ensemble les causes profondes de cette addiction : anxiété, solitude, besoin de contrôle, vide intérieur…
L’hypnose permet aussi de réactiver vos ressources, de renforcer votre concentration, et d’apaiser les émotions qui entretiennent cette dépendance.
Petit à petit, le lien avec les écrans change. Vous reprenez le contrôle, naturellement.
L’addiction aux écrans n’est pas une fatalité. Avec de la conscience, un peu de bienveillance envers soi, et un accompagnement adapté, il est tout à fait possible de retrouver un équilibre dans sa manière de consommer.
Je suis Marion Girard, psychopraticienne et hypnothérapeute à La Roche-sur-Yon (et aussi en visio).
J’accompagne les adultes, les ados et les enfants à se libérer de cette addiction aux écrans et réseaux sociaux.
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